L’artiste photographe Kevin Kabambi a récemment dévoilé son travail intitulée “Plastiki” à l’Institut français de Lubumbashi-halle de l’étoile, une œuvre artistique engagée qui interpelle le public lushois et ses contemporains sur la question pressante de la pollution plastique et de la préservation de l’environnement à laquelle fait face le monde entier.
Le secteur de l’environnement demeure actuellement le seul secteur le plus impacté par le réchauffement climatique, le changement climatique, la déforestation et les pollutions des eaux souterraines par l’action de l’Homme. Et Kevin Kabambi vient inviter ses contemporains à réfléchir sur l’impact de la surconsommation de plastique mort pour leur donner vie par le recyclage sur tout l’espace urbain lushois particulièrement et mondial en général.
“ La question liée au plastique est une question d’envergure mondiale. Elle n’est pas seulement pour Lubumbashi. Elle ne touche pas non plus que seulement la ville commerciale qu’on connaît, le centre ville. Elle est une question qui à toutes les couches de la population et je pense que nos autorités doivent penser à comment organiser des activités pour la sensibilité de la population au recyclage des déchets plastiques “, a fait savoir Kevin Kabambi.
Par l’art, les artistes choisissent de passer leur message, de narrer leur vécu, de parler de leur époque et de la soigner, dire ses maux et les soulager. Et Kevin Kabambi la soulage, la nettoie et la soigne par “Plastiki”, le fruit d’une réflexion profonde et de son sincère engagement entre son talent créatif et son vouloir à éveiller les consciences en faveur des actions pour la préservation de l’environnement.
“ On dit que l’art est fait dans la société, il est réalisé dans la société. Je pense qu’il doit aussi parler aux gens dans la société. Cette expo est donc une reconnexion de plusieurs images qui ont abouti à une seule image entre la poubelle à ciel ouvert de Kamalondo et les différents autres quartiers de la ville de Lubumbashi. Et mon choix sur du bâche en plastique auquel j’ai collé du plastique voudrait tout justement répondre aux plaintes quotidiennes de la population aux autorités sur la gestion des déchets ”, a poursuivi l’artiste photographe congolais Kevin Kabambi.
L’exposition de Kevin Kabambi est bien plus qu’une simple collection de photos. À travers d’installations sur du bâche pour l’éveil de la population, “ Plastiki ” reste un appel à l’action, à la préservation de notre environnement, une invitation à repenser notre rapport avec le plastique, à discuter ensemble, mais aussi à éveiller la conscience des populations sur la problématique liée au plastique et à la question de tout ce qui est toxique à travers le plastique pour l’engagement d’un avenir meilleur et durable de l’environnement.
Grady BIZAKI