L’équipe du Salon des Bruits, à travers son installation sonore Écouter la ville, alerte la communauté artistique sur un incident préoccupant survenu lors de la Biennale de Lubumbashi. L’artiste Niamba Malafi a été victime d’un plagiat, une situation qui soulève des questions essentielles sur “la reconnaissance et la protection des œuvres artistiques dans nos espaces culturels”.
L’installation Écouter la ville, saluée pour son originalité, a été utilisée sans l’autorisation de son auteur par l’artiste Jenny Munyongamayi dans une récente scénographie de “Slam augmenté”, une installation exposée lors de la biennale de Lubumbashi.
Bien que l’artiste ait exprimé qu’elle s’était inspirée de l’œuvre, elle n’a pas cherché à obtenir l’autorisation de Niamba Malafi ni à reconnaître son travail. Ce manque de respect envers l’œuvre originale illustre un problème majeur dans le monde de l’art. Comme le souligne l’équipe du Salon des Bruits.
“Le plagiat mine la créativité, décourage l’innovation et fragilise les droits des créateurs”, dénonce-t-elle.
L’art est basé sur l’échange et l’inspiration, mais il est crucial de respecter le travail des autres. La distinction entre inspiration et plagiat est fondamentale. L’équipe du Salon des Bruits insiste : “Il est essentiel de préserver l’intégrité du processus créatif.” Le plagiat n’est pas simplement un acte d’emprunt ; c’est une atteinte à l’identité et à l’effort de l’artiste, et cela nuit à l’ensemble de la communauté artistique.
Ce cas malheureux doit servir de tremplin pour sensibiliser la communauté artistique aux droits d’auteur et à la valorisation des créations originales. L’équipe du Salon des Bruits appelle à :
- Promouvoir des pratiques transparentes et éthiques dans le processus de création.
- Organiser des discussions et des formations sur les droits d’auteur et la propriété intellectuelle.
- Soutenir une meilleure valorisation des œuvres dans les espaces d’art contemporain.
Niamba Malafi, avec le soutien du Salon des Bruits, s’engage à trouver une solution amiable avec Jenny Munyongamayi. Cet effort ne vise pas à stigmatiser, mais à établir un dialogue respectueux et éducatif concernant les questions de propriété intellectuelle. Comme l’indique l’équipe : “Chaque œuvre d’art est le fruit d’un travail passionné et mérite une reconnaissance équitable.”
Le communiqué rappelle que le respect de la création artistique est un enjeu collectif. L’équipe du Salon des Bruits encourage la collaboration pour établir des normes éthiques dans l’art contemporain. Pour plus d’informations ou pour participer à cette discussion essentielle, n’hésitez pas à contacter Niamba Malafi ou son équipe. Email : malafiartsproduction@gmail.com , Téléphone : +243898346508
Masand Mafuta