Le roman « Kivu, l’espoir », paru aux éditions Weyrich, a fait l’objet d’une conférence ­débat, le samedi 9 avril 2016, au Centre Wallonie-Bruxelles, à Gombe. L’ouvrage contient un cahier pédagogique qui comporte au moins six rubriques. Dans ce livre, l’auteur démontre tout ce qu’il a vécu pendant trente ans dans différentes villes congolaises, notamment Kisangani, Lubum­bashi, Goma…

Il raconte ce qu’il a vécu dans la tournée qu’il a effectuée : le vent de la démocratisation et de la perestroïka qui a balayé le mur de Berlin souffle désormais en Afrique et libère Nelson Man­dela du joug de l’apartheid.

Justin, un des personnages du roman, a perdu sa mère et sa sœur dans une fusillade à Goma. Il est embrigadé comme enfant-soldat dans le génocide au Rwanda, puis devient « kadogo » (enfant soldat: NDLR) dans l’armée qui marche victorieusement contre Mobutu.

Dans un bâtiment de la ville de Kisangani, il sauve une jeune fille de quinze ans qui vient d’être violée. L’auteur du roman, Alain Huart, souligne que ce roman est mondialisé parce qu’il raconte l’histoire de Bruxelles et du Congo.

Il invite les uns et les autres à faire lire ou relire ce roman pour comprendre que le Congo est un pays d’espoir ou un avenir meilleur.  « Je voudrais que chacun de nous se prenne en charge pour que nous puissions relever l’avenir de notre pays à travers ce roman de 670 pages », a-t-il lancé.

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