Le 11 mai 1981, Bob Marley décédait à Miami des suites d’un cancer à l’âge de 36 ans. 40 après, celui qui est surnommé le pape du reggae continue de faire vibrer la planète avec ses titres devenus légendaires à l’instar de « iron Lion Zion », « No woman no cry », « one love » et bien d’autres. Avec plus de 200 millions de disques vendus à travers le monde, il reste le symbole de la contestation universelle, de l’émancipation et de la liberté.
Cette date commémorative de la mort du précurseur du reggae n’est pas tombée caduque chez les acteurs du mouvement rastafari en RD-Congo. Tel est le cas du grand concert d’hommage en son honneur organisé par le reggaeman Kassim la Fraz ce mardi 11 mai au restaurant Le barbecue dans la commune de la Gombe.
A en croire Kassim La Fraz, rastaman et organisateur de l’événement, c’était très important pour lui d’honorer Bob Marley en ce jour marquant le 40ème anniversaire de sa disparition, c’est parce qu’il reste une icône légendaire du style reggae à travers le monde entier qui, de par ses messages et rythme, a pu influencer plusieurs artistes africains.
Sur scène, l’artiste a pu revisiter quelques hits de la légende et il a également joué ses morceaux comme « dans tes bras », « comme un oiseau », « paka weh » et bien d’autres. Il est pertinent de préciser que ce méga concert a connu la participation excessive des rastamen de renom de la place tels que : Haadji Kosi, Cize Kosi, Jah man, Poba, Man shalako, Rasta Bob et les autres.
Une telle activité devrait toujours susciter de l’engouement total dans le pays et l’implication du ministère de la culture et des arts pour l’organisation de grandes manifestations de ce genre car les reggaemen véhiculent, dans leurs chansons, des messages de paix, militant pour l’unité du monde, la liberté, l’amour et le courage de se battre face à l’injustice et à la misère.
Masand Mafuta