Native de Genève en Suisse, l’artiste RD-Congolaise Priscitouf the first, de son vrai nom Priscilla Mukundji, est une jeune femme armée d’un talent pur, longtemps inhérent et dissipé depuis sa tendre enfance.
Dès son plus jeune âge, Priscitouf baignait dans l’art entouré de sonorités congolaises, des béats dubstep, de son imagination débordante et son envie de créer en permanence.
Cependant, l’art était parfois tabou dans une famille d’intellectuels et comme tout père protecteur voulant le meilleur pour sa fille, son père lui conseillait toujours de mettre les études avant tout, ignorant les qualités artistiques et musicales enfuis en sa fille et qui aujourd’hui fait sa fierté, celle de toute sa famille, pourquoi pas de toute la RDC.
Quant à Priscitouf the first, la musique est quelque chose de spirituel, puisque ça a été un appel ultime venant de Dieu. D’ailleurs dans la musique qu’elle fait, elle cherche à éveiller les consciences de la jeunesse congolaise, raison pour laquelle elle n’avait pas voulu signer dans un quelconque label dès le début de son parcours pour pouvoir rester maître de son art et de son message. Faire une révolution , bannir l’égoïsme et la corruption, mettre en exergue les vertus de ceux qui travaillent honnêtement est la bataille que mène la jeune artiste.
Polyvalente dans son style musical , Priscitouf the first utilise tous styles musicaux entre autres le Reggae, le trap etc. Elle rappe en lingala mais surtout en anglais et c’est dans ce mélange là qu’elle a sorti son style intitulé “afro Lo-fi” qui englobe des chants mélancoliques propres à elle ou simplement une rythmique afro légère, avec un beat plus électronique comme celui des Britanniques. Le Lo-fi mais aussi le désigner comme étant de basse qualité (Lo-Fi).
Pour ce qui est de modèle, nous pouvons citer, Damian Marley un des artistes qu’elle écoutait plus souvent à part le fait d’écouter plus les Beats, s’en est suivi de Damso.
L’artiste polyvalente a sorti une mix TAP Intitulée: K.o or knock chaos volume 1 contenant cinq titres dont Zela Zela, Schwarz, The last zaïrian, K.o or knock chaos, et Un souffle aux suivants. Entant qu’artiste, Priscitouf the first a aussi de l’estime pour la femme noire et elle est parmi les gens qui militent pour que la femme puisse retrouver sa place au sein de la société et surtout de trouver sa liberté car la femme doit se créer une empire, pense t-elle. Tant bien que mal, son travail a fini par payer et aujourd’hui elle envisage aider les jeunes talentueux qui sont vrais et leurs donner la force en créant une entreprise appelée ”organisation pour la libération du peuple” d’où est née “zing empire” qui veut dire zaïrois dans la gloire. Cette idée serait venue du fait qu’elle a constaté qu’à Kinshasa, les artistes talentueux s’étouffent suite à l’absence des industries musicales que possède la RDC.
L’un des discours le plus répété de celui qu’on appelle la mère salvatrice dans l’industrie musicale est que les jeunes talentueux soient leurs propre Rois, se connaître soi-même et connaître ses origines en ayant un esprit fort, sans qu’il y ait un intermédiaire entre Dieu et eux.
Pour ceux qui se poseront la question sur l’origine de ce nom Priscitouf the first, tout a commencé avec Priscitouf . C’est le surnom qu’elle avait à l’école primaire, de par sa coupe de cheveux afro. Plus tard, le mot « touf », symbolisera pour elle l’arbuste, un petit arbre qui grandit pour une élévation permanente. Ensuite viendra en 2017 le « the first » après une année sabbatique à Londres, un voyage duquel est né le sobriqué « Priscitouf the first ».
Berlive Lutete
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La pop culture congolaise