Ce mercredi 30 avril 2025, le centre d’art de la Wallonie Bruxelles a été le théâtre du vernissage du livre « Quand l’amour devient poison » de Chérubin Ilunga. Cet événement a été l’exposition du troisième ouvrage de cet auteur qui ne cesse de garantir la littérature congolaise par ses écrits et son engagement.
À travers ce roman, l’auteur met en lumière l’ingratitude dont plusieurs personnes font preuve envers ceux qui leur ont tendu la main. » Très souvent, quand nous sommes dans l’état de faiblesse, il y a des personnes qui nous tendent leurs mains. Mais après avoir prospéré, nous devenons ingrats et l’amour que nous avions à leur égard, devient haine et mepris. C’est cet amour, qui se transforme sous forme de mépris, que nous avons symbolisé par le poison « , a-t-il dévoilé.
Ce livre touche les différentes réalités de toutes sociétés confondues. L’auteur met beaucoup plus un penchant sur la femme. Car, selon lui, cette dernière est victime de beaucoup de réalités sociales qui sont tristes et déplorables. Il insiste sur le fait que la femme africaine doit gagner sa place dans la société et se déployer dans tous les domaines.
« Quand l’amour devient poison » s’adresse à toutes les catégories de personnes. L’auteur illustre la vie de Vanessa, à titre d’exemple, une orpheline de père depuis l’enfance qui a grandi grâce aux efforts de sa mère. Après avoir gagné sa vie, Vanessa exclut sa mère lors de son mariage. Face à la réaction de Vanessa, sa maman pique une crise qui l’emporte sur le champ.
L’auteur nous invite à questionner le moment de l’amour. L’amour peut-il sauver ou est-il destiné à nous détruire ? L’histoire de Vanessa est une invitation à la lutte intérieure. Son écriture nous guide dans le voyage de l’amour où chaque réflexion est un appel à nous interroger face à nos relations.
Ce livre est un cri, une révolution douce sur des histoires qui nous rappelle la beauté de l’existence humaine », a souligné l’éditeur Hiller
Annie Kabeya, première lectrice du livre, a invité chaque personne à déguster le nouveau roman. L’événement s’est clôturé en beauté avec une séance photo afin d’immortaliser ce jour.
Cécile Biayi