C’était dans l’enclos du Marché de la liberté à Masina que le Collectif Kipelo a organisé du 26 au 28 novembre dernier la première édition de l’exposition collective urbaine dénommée “Biso pe Toza” d’ordre itinérante des arts plastiques.
De prime abord, l’objectif premier de l’Expo “Biso pe toza” (Nous existons aussi, ndlr) a visé la promotion à grande échelle des arts plastiques au format urbain afin d’attirer plus du monde à la découverte effective de cette discipline peu fréquente et méconnue de la majeure partie de la population.
C’est également une sentence de révolte des artistes plasticiens réunis en bloc en vue de faire rayonner leurs œuvres sur terrain en lieu et place d’un public néophyte pour inciter ce dernier à consommer sans modération leurs créations d’esprit au delà de l’hypothèse selon laquelle ladite discipline est moins connue du grand public au détriment de la musique, théâtre et bien d’autres.
“Vu l’art plastique est au bas de l’échelle et moins fréquent du grand public, nous nous sommes activés d’exposer nos œuvres dans la rue du simple fait d’amener la population d’avoir une compréhension assez particulière des arts plastiques” a indiqué Winnart Nsangu, promoteur de l’Expo à la rédaction de culturecongo
L’Expo “Biso pe toza” est l’initiative portée par le Collectif Kipelo qui, issu de Kikongo signifiant Mirrior, s’active à refléter la bonne image de la culture congolaise à travers les créations et oeuvres des artistes membres du collectif sur le plan tant national qu’international.
Pour autant, le public a massivement répondu favorable à cette expo et a été captivé par cette discipline à son approximité d’où a découlé une interaction active et fructueuse avec les artistes.
“A travers l’Expo “Biso pe toza”, nous avons beaucoup appris du public et leurs questionnements nous aideront à mieux faire dans les jours à venir” a-t-fait savoir.
En définitive, comme étant itinérante, l’Expo collective urbaine “Biso pe toza” se poursuivra incessamment à la place commerciale 7ème Rue Limete et s’enchaînera à la planète culturelle Esi Esimbi sur l’avenue Venus.
Masand Mafuta/Culture Congo