Ce vendredi 6 juin à Shasha, au cœur du projet « Youth Raise Through Arts » porté par JUA Asbl, des jeunes retournés ont libéré leurs émotions à travers la danse, la musique et le slam. Plus qu’une simple représentation artistique, le spectacle était un cri du cœur, une onde de sensibilisation, un souffle de vie insufflé par ceux dont la voix mérite d’être entendue.
Dans un monde où les mots peinent parfois à exprimer la douleur, la danse parle, la musique vibre et la poésie résonne. Pendant une semaine, ces jeunes ont été accompagnés pour canaliser leurs émotions et raconter leur histoire à travers des formes artistiques qui transcendent les barrières linguistiques et sociales. La scène est devenue un espace de guérison, où chaque mouvement et chaque vers chanté ou scandé portaient une parcelle de vérité et d’espoir.

Des performances bouleversantes et pleines de sens
Chaque artiste a déposé une part de lui-même devant un public captivé. Les textes poétiques, empreints d’histoires, dévoilaient des réalités parfois douloureuses, mais souvent pleines d’espoir. Les corps en mouvement, en synchronie avec les mélodies envoûtantes, exprimaient des émotions brutes, là où les mots ne suffisaient plus. La restitution a été bien plus qu’un spectacle : c’était un dialogue profond entre les artistes et la société.
Ce projet a permis aux participants non seulement d’affirmer leur identité et leurs vécus, mais aussi de sensibiliser un plus grand nombre aux réalités qu’ils traversent. L’art devient alors un moteur de changement social, une force de rassemblement qui unit au-delà des différences et des douleurs.

Vers un avenir plus lumineux
La restitution de « Youth Raise Through Arts » n’est que le début. JUA Asbl envisage d’étendre ces initiatives, d’amplifier les voix qui ne demandent qu’à résonner. Car tant qu’il y aura des histoires à raconter, des émotions à danser et des luttes à chanter, il y aura toujours une scène pour les accueillir.
Amani LUGERO