Au Nord Kivu, plusieurs personnes font face à des situations déplorables dues aux guerres récurrentes, les catastrophes naturelles, et autres calamités ; exposant ainsi, certains adultes et enfants à la vulnérabilité.
Soucieux de redonner espoir à ceux qui en ont quasiment ou totalement perdu, le club RFI, dans le cadre de son projet Mon film Espoir a organisé une projection d’un film dans le territoire de Nyirangongo le 27 mai 2023, précisément dans le camp des déplacés de Kanyaruchinya qui hébergent des gens ayant fui les récents affrontements entre les FARDC et les M23.
Au cours de la projection, plusieurs enfants ont été émus de suivre le film : « les grandes vacances », une comédie franco-italienne écrite et réalisée par Jean Girault. C’est l’histoire de Balduin Bosquier (Louis De Funès), le directeur d’un pensionnat qui décide d’envoyer son fils Philippe (François Leccia) en Angleterre pendant les grandes vacances pour qu’il apprenne l’anglais.
A l’issue de ladite projection, plusieurs questions ont été adressées aux enfants : un débat a eu lieu pour recueillir leurs avis. Conformément aux réactions de la plupart d’entre eux, ce film s’est avéré non seulement marrant, mais aussi instructif, comme il a permis aux enfants de tirer plusieurs leçons morales, comprendre la nécessité d’affronter, de surmonter les défis qui paraissent comme des barrieres dans la vie.
« Je suis enthousiasmée de voir mon fils dans cet état de joie, en compagnie d’autres enfants durant le moment où ils suivaient le film. J’aimerais qu’il ait accès régulièrement à ce genre d’activités qui l’aident à se sentir vivace », a déclaré l’un des parents (qui a requis l’anonymat) qui accompagnait son enfant dans cette activité.
Elle renchérit en sollicitant au Club RFI d’installer une fois pour toute un kit de projection dans chaque site des déplacés pour pérenniser cette activité qui permet d’encadrer les enfants et d’éviter à ces derniers d’aller errer dans la rue s’exposant ainsi aux éventuels accidents.
Satisfait de la bonne tenue de l’activité et des feedbacks positifs qui en découlent, Bora Nathanaël, membre du club RFI/Goma a avoué que de pareilles circonstances boostent cette envie d’aller vers les enfants en situation difficile en vue de leur redonner sourire et envie de rêver.
En raison de ce qui précède, il est donc prépondérant d’organiser régulièrement ce genre d’activité, dans divers endroits où l’homme vivote, au lieu de mener une vie épanouie.
Il sied de signifier que ce projet « Mon film d’espoir » est financé par l’association « les écrans de paix ».
Coeur Tam Tam Kabuyaya